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Dieu meurt et nous ? Nous marchons !

Pèlerins, pèlerins! C’est en ce moment le plein boum des pèlerinages ; c’est la saison! On se bouscule à Lourdes, Saint Jacques de Compostelle ou Rocamadour ! Il dure une semaine, deux semaines voir quelques mois pour ceux qui choisissent de marcher.

Aux scouts on le disait, La Route ça rentre par les pieds, je suis forcé est de constater que les pèlerinages aussi ! Il fait écho à notre vie sur terre, il nous éprouve, nous fait tenir sur la longueur, nous oblige parfois à requalibrer nos plans initiaux. Le pèlerinage nous fait entrer dans une nouvelle vie, il nous fait cheminer par les pieds.

Il est vraiment étonnant de voir tous ces livres qui parlent du chemin de Saint Jacques, chemin qui attire tous ceux qui en entendent parler. Un nombre important de personne qui l’entame ne connaissent pas Dieu, ou parfois l’on rejeté bien longtemps. Cependant tous entrent dans une nouvelle vie lorsque les premiers kilomètres impactent leurs pieds. Car quand tout va bien il est facile d’avancer, de marcher sans but précis, mais lorsque les pieds se font lourds, douloureux, lorsque les ampoules apparaissent ; on ne peut plus marcher sans but ! Et donc celui qui n’a pas entamé de démarche personnelle y est poussé par le Chemin ou par un tout autre pèlerinage.

Si l’homme est aussi un pèlerinage vivant, alors l’eau de la rivière en est le parfait contre exemple. Elle coule d’un point A vers un point B (toujours plus bas que le point A). Elle coule sans but, sans vouloir. Elle contourne les obstacles ou va mettre des centaines voir des milliers d’années à les effacer. Elle suit tout simplement son cours d’eau. Elle en subit les accidents.
Le parcours de l’homme n’est pas cela. Si le pèlerinage ponctuel est important pour mettre un coup d’accélérateur dans une vie de foi, chaque vie est un pèlerinage. Non pas vers le bas mais vers le haut, non pas subi mais souhaité. Dans la vie comme lors d’un pèlerinage les obstacles doivent être affrontés et on le constate, ils nous font grandir.

Alors comment ne pas considérer ma propre vie, ma propre foi comme un pèlerinage vers Dieu ? Par ailleurs comment puis-je le garder pour moi seul cette envie d’aller vers Celui qui me comblera de tout ? Le pèlerinage nous permet de nous laisser abreuver par Dieu car il nous recentre sur Lui et donc nous permet de voir ce qu’habituellement nous ne voyons pas : Sa Grâce et Son Amour.

Même si pour certains Dieu meurt ou Dieu est mort, ceux qui marchent et qui ‘pèlerinent’ se rendent bien compte que Dieu vit en eux et les abreuve sans relâche.

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Prêtre du #diocèse #Beauvais @catho60. Encore en étude jusqu'en 2021 en théologie morale. Avant d'entrer au séminaire pour @catho60 j'ai fait mes études à @UniLaSalle_fr école d'ingénieur agricole dont je suis diplômé. Ce blog est né car lors de ma formation au séminaire certains professeurs m'ont demandé de m'exercer à écrire et développer une pensée. De plus j'ai trouvé ce moyen car il peut m'être utile et être utile à d'autres et cela m'oblige à lire ! Mon article préféré : https://lirechretien.fr/2015/05/01/comment-jai-vu-dieu-a-loeuvre-dans-la-maladie-de-mon-frere/

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